La Fondation Banque Populaire organise jusqu’au 16 juillet à Bouznika la troisième édition de sa Résidence artistique, réunissant huit artistes émergents des arts plastiques sur le thème «Le Monde de Demain». Inaugurée le 25 juin, cette résidence, parrainée par la Fondation, vise à soutenir les jeunes talents en les encadrant avec des artistes reconnus. Le programme inclut des conférences, des ateliers thématiques et des Master class dirigés par Tania Chorfi, sociologue de l’art et commissaire d’expositions.
Les participants viennent de l’Institut des beaux-arts de Tétouan (5) et de l’École supérieure des beaux-arts de Casablanca (3). Les artistes sélectionnés sont Imane Laâribi, Soufiane Mezraoui, Fatima-Zahra Khilad, Soufiane Naït Addi, Zouhair Chihad, Mouad Al Bissaoui, Ibtissam Zouhair et Dounia Tabti.
Houda Laârej, secrétaire générale de la Fondation Banque Populaire, a expliqué à la MAP que ces artistes ont été choisis pour la qualité et l’originalité de leurs œuvres. Elle a ajouté que cette initiative s’inscrit dans l’engagement de la Fondation pour promouvoir l’art et la culture au Maroc, favorisant l’émergence de nouveaux talents dans les arts plastiques.
Les résidents bénéficient de Master Class et d’ateliers spécialisés, notamment en poterie et sérigraphie, encadrés par des experts. Une exposition de leurs travaux sera organisée à la fin de l’année, avec la remise du prix de la Fondation Banque Populaire pour les jeunes artistes, d’une valeur de 50 000 dirhams pour la meilleure œuvre exposée.
Soufiane Naït Addi, diplômé de l’Institut des beaux-arts de Tétouan, a déclaré à la MAP que cette résidence est enrichissante, lui permettant de rencontrer d’autres jeunes artistes et de découvrir de nouveaux styles et courants artistiques. Depuis sa sortie de l’Institut, il se consacre à perfectionner son travail sur le portrait, une passion née dès l’enfance. Ses portraits sont dominés par des expressions d’angoisse et de stress, reflétant le thème de la résidence «Le Monde de Demain».
Fatima-Zahra Khilad, diplômée en 2020 de l’École supérieure des beaux-arts de Casablanca, a exprimé sa joie de participer à cette résidence, qui lui a permis de découvrir de nouveaux styles et techniques. Pour elle, c’est un défi de taille, car elle a dû travailler pour la première fois sur des toiles de format standard, alors qu’elle est habituée aux fresques murales et tableaux XXL. Son travail sur les fresques murales l’a également menée à participer à des événements dédiés à cet art au Maroc, au Canada et aux États-Unis.
Concernant la thématique de la résidence, Fatima-Zahra Khilad a partagé que pour elle, l’avenir est une idée abstraite. Elle préfère se concentrer sur le moment présent et les choses simples et palpables de la vie.
