Cette exposition captivante, qui se poursuivra jusqu’au 27 février, traduit la réminiscence d’un souvenir enfoui sur plusieurs générations, celui du séisme d’Agadir de 1960 et offre au public tangérois une plongée immersive dans une histoire de destruction, mais également de reconstruction et de guérison.
L’artiste, fraîchement diplômée de l’Institut national des beaux-arts (INBA) de Tétouan, explore pour sa première exposition les mémoires et traumatismes hérités des générations précédentes, à travers des fragments visuels et symboliques qui révèlent une quête personnelle pour comprendre et exprimer ces traces du passé.
La directrice de la galerie, Aziza Laraki, a exprimé sa fierté de pouvoir faire la promotion de jeunes artistes, qui ont du talent et le méritent, soulignant que Zineb Bouchra est une jeune artiste lauréate de l’INBA en 2023.
Cette reconstruction est représentée par le choix de la palette des couleurs, tantôt sombres, tantôt claires et rafraîchissantes, symbolisant cet espoir malgré les traumatismes, a-t-elle précisé.
Pour sa part, l’artiste a exprimé sa fierté et sa joie d’avoir vu sa toute première exposition se concrétiser, exprimant son espoir de voir le public apprécier la découverte de ces œuvres.
De son côté, l’écrivain et critique d’art, Philippe Guiguet Bologne, a relevé que cette jeune artiste fait “un travail formel qui est extrêmement riche et puissant, et qui reflète formidablement la présence de l’œuvre, comment elle s’impose au regard et à l’espace et investit entièrement l’espace où elle est présentée”. Il a affirmé que l’artiste se démarque par une présence tout à fait remarquable, notant que cette exposition mérite très largement le détour.
Le vernissage de l’exposition « Recovery » de l’artiste-peintre Zineb Bouchra a eu lieu, samedi soir à la galerie Kent à Tanger, en présence d’un aréopage d’artistes, de critiques d’art et d’amateurs d’art contemporain.