Les termes de pointillisme, de divisionnisme ou de chromoluminarisme sont souvent utilisés pour décrire un mouvement pictural qui se nomme en réalité néo-impressionnisme. Le pointillisme est une technique artistique influente caractérisée par l’utilisation de milliers de petits points de différentes couleurs pour créer une image complexe. Elle a été mise au point à la fin du XIXe siècle par Georges Seurat et d’autres peintres néo-impressionnistes.

La technique du pointillisme

Le pointillisme se définit selon le Larousse comme : « l’appréhension de la réalité par détails successifs. » Cette définition est très intéressante et permet de comprendre les grandes lignes du mouvement. En effet, le pointillisme consiste à l’accumulation de points de divers couleurs sans jamais mélanger la couleur. Le peintre ne s’occupe plus du mélange sur la palette et laisse au spectateur la reconstitution de l’image dans son œil. Autrement dit, c’est le spectateur qui fait le travail optique.

De plus, cette technique permet d’avoir une plus grande lumière dans les tableaux pour deux raisons. La première se trouve dans les légers espaces blancs entre les points. Puisque la technique consiste à une superposition de points légèrement enchevêtrés, il reste forcément des blancs. Ainsi, le blanc réfléchissant la lumière, les tableaux sont naturellement lumineux.

Pour représenter les émotions, le rythme et le mouvement dans leurs toiles, les peintres néo-impressionnismes ont utilisé une théorie sur les lignes et les couleurs. Les lignes montantes combinées aux couleurs chaudes expriment la joie et le bonheur ; alors que lignes qui descendent avec des couleurs froides et sombres reflètent le sentiment de tristesse.

Impact et Héritage

Héritier de l’impressionnisme, le pointillisme a également était critiqué par le monde de l’art en cette fin de XIXe siècle. En effet, on considère que le mouvement voit véritablement le jour quand est exposé pour la première fois en 1986, Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte de George Seurat.

Seurat et Signac restent les plus grands représentants du pointillisme. En plus d’eux, les impressionnistes Camille Pissarro (1830-1903) était également un membre actif de l’école, tout comme Henri-Edmond Cross (1856-1910) et Maximilien Luce (1858-1941) qui décrit la société industrielle et les scènes de la classe ouvrière.

Pointillistes ou peintres néo-impressionnistes, tout cela n’a que très peu d’importance puisque ces appellations caractérisent les mêmes artistes. De nombreuses peintures issues de ce mouvement sont aujourd’hui conservées et visibles au meilleurs musées d’art en Europe et en Amérique.

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